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Ce blog est consacré à mes activités d'animateur socioculturel à la ville de Saint-Denis (93), mais aussi de chroniqueur et de musicien amateur. Au fil de ces pages, vous pourrez suivre l'actualité de divers projets professionnels et autres initiatives que je pilote ou auxquels je suis associé : rencontres et événements culturels, concerts, scènes ouvertes, jumelages artistiques, etc. Quelques chroniques musicales seront également publiées selon les coups de coeur et l'inspiration. En bref, ce site est une petite fenêtre ouverte sur mon réseau de proximité, un espace d'information et de partage d'expériences. A bientôt ! PV.

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Lundi 10 juillet 2006 1 10 /07 /Juil /2006 19:38
- Par Philippe Vallin
Six Organs Of Admittance - The sun awakens (Drag city 2006)

"The sun awakens" est le tout nouvel du groupe américain Six Organs Of Admittance, toujours  mené de main de maître par son très prolifique leader, le guitariste Ben Chasny (ex-Plague Lounge). En effet, venue au monde en l'an de grâce 1998 quelque-part en Californie, cette formation a déjà publié depuis pas moins de huit albums rock de très bonne tenue. Ben Chasny, à l'instar d'un Anton Newcombe du barré mais jouissif Brian Joneston Massacre, est à n'en point douter une sorte de  créateur insatiable, un compositeur compulsif, activité qu'il décrit d'ailleurs lui même comme "indispensable à sa survie". La musique de Six Organs of Admittance, toujours surprenante malgré un style bien marqué, navigue entre folk éthéré, rock psychédélique façon fin des sixties, et "Post-rock" obscur et tellurique cher à G.Y.B.E ou Mogwai. En parfaite harmonie, un univers acoustique fait de guitares sèches tendance pastorale et de chansons baba-cool côtoie en effet celui, plus "cosmique", que n'aurait pas renié le Pink Floyd de Syd Barrett (ou du Gilmour des débuts), car dominé par de longue plages atmosphériques et des solos électrifiés à la mode d’antan. "The sun awakens", cuvée 2006 de Ben Chasny, n'échappe pas à la règle. L'album s'ouvre sur quelques notes de guitare en apesanteur, puis enchaine avec "Bless your blood", une chanson typiquement  "floydienne" (ah, ces choeurs !), aux doux relents mystiques d'un Popol Vuh, autre émanation incontournable de la musique planante des années 70, allemande cette fois-ci. La présence de divers instruments traditionnels, tels que la flûte Ney persane ou les percussions moyen-orientales, enrichissent la couleur et la texture des compositions. Finement ciselées, chacune de celles-ci se dégustent comme un voyage à travers une époque heureuse et révolue, jusqu'à celui, monolithique et ultime, qui clôture le disque. Car le plat de résistance, c'est bel est bien 'River of transfiguration", qui domine l'album du haut de ses 24 minutes en forme d’immense trip planant et torride, dans lequel on retrouve tout l'esprit du "Live at Pompéi" des Floyds (quelle influence majeure, décidemment !). Drone, gongs, effets de reverbs, échos et saturations sur les guitares, chœurs d'outre-tombe et même chant harmonique : tout est là pour vous faire partir loin, très loin ! Mon coup de coeur rock du mois, vous l'aurez compris. Philippe Vallin


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