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Ce blog est consacré à mes activités d'animateur socioculturel à la ville de Saint-Denis (93), mais aussi de chroniqueur et de musicien amateur. Au fil de ces pages, vous pourrez suivre l'actualité de divers projets professionnels et autres initiatives que je pilote ou auxquels je suis associé : rencontres et événements culturels, concerts, scènes ouvertes, jumelages artistiques, etc. Quelques chroniques musicales seront également publiées selon les coups de coeur et l'inspiration. En bref, ce site est une petite fenêtre ouverte sur mon réseau de proximité, un espace d'information et de partage d'expériences. A bientôt ! PV.

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Jeudi 7 septembre 2006 4 07 /09 /Sep /2006 00:38
- Par Philippe Vallin
Pan American – Quiet City (Kranky/Chronowax 2004)

Avec "Quiet City", le guita­riste américain Mark Nelson (du groupe post-rock Labradford) nous livre le quatrième album de son projet solo Pan American, syn­thèse parfaite du rock de chambre actuel et de l’ambient. Laissant ici de côté ses pen­chants pour les rythmiques dub et techno, Mark Nelson a choisi sur ce dernier de peindre en musique les ambiances d’une mégapole froide et dépeuplée (en témoigne le DVD qui l’accompa­gne, film austère qui présente une succession d’images de zones urbaines désertes, illustrées par de la musique atmosphérique dépouillée et apaisante).

Entre electro minimaliste conçu à partir de nap­pes électroniques, bruits parasites discrets (du type craquements de vinyl) et instrumentation acoustique (guitare, contrebasse, percussions et trompette éthérée façon "Ascenseur pour l’écha­faud" du grand Miles Davis), les huit plages de l’albums se succèdent en toute homogénéité et immergent l’auditeur dans un climat noctambule à la foi glacial et serein. Si on est souvent proche de l’esthétique de Labradford, "Quiet City" va beaucoup plus loin en matière de dépouillement, développant une musique parfois proche du silence, mais qu’il ne faut cependant pas sous-estimer à partir de ce simple constat. En effet, cette petite perle fait preuve d’une grande force évocatrice (quelle sensibilité !) et d’une belle musicalité, servie par les talents d’instrumentiste de son géniteur. A n’en point douter, la plus belle réussite de Pan American à ce jour. Sublime ! Philippe Vallin

(Chronique parue dans le magazine Traverses)

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