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Ce blog est consacré à mes activités d'animateur socioculturel à la ville de Saint-Denis (93), mais aussi de chroniqueur et de musicien amateur. Au fil de ces pages, vous pourrez suivre l'actualité de divers projets professionnels et autres initiatives que je pilote ou auxquels je suis associé : rencontres et événements culturels, concerts, scènes ouvertes, jumelages artistiques, etc. Quelques chroniques musicales seront également publiées selon les coups de coeur et l'inspiration. En bref, ce site est une petite fenêtre ouverte sur mon réseau de proximité, un espace d'information et de partage d'expériences. A bientôt ! PV.

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Dimanche 23 septembre 2007 7 23 /09 /Sep /2007 12:41
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"La Fabrique du Macadam", c'est parti ! Depuis le mercredi 12 septembre 2007, la Résidence de personnes âgées Ambroise Croizat à Saint-Denis se transforme chaque semaine en véritable "résidence d'artistes", où se côtoient amateurs et professionnels de tout âge et de toutes disciplines. De ce laboratoire improvisé (et bouillonnant de créativité !) doit naitre la réalisation d'un spectacle à part entière, dont la première sera présentée au public à Saint-Denis le samedi 27 octobre 2007, dans la salle de concert "La Ligne 13" de la Maison de la Jeunesse.

La Fabrique du Macadam, c'est la création d'un cabaret urbain, projet commun de plusieurs artistes talentueux de Paris et sa banlieue. Mais il s'agit surtout d'une aventure culturelle très originale doublée d'une belle rencontre entre plusieurs générations.

Le groupe d'amateurs est constitué d'une majorité de slameurs qui participent chaque semaine à l'atelier d'écriture d'Emilie et de Grand Corps Malade. D'autres personnes, jeunes et moins jeunes, sont venus spontanément rejoindre le projet, tels que le jeune Larbi, joueur de derbouka et fidèle de Croizat , Georges, un habitué du Slam'Aleikoum au Café Culturel, ou notre ami Claude, membre de la chorale dionysia et retraité actif de la ville. Après un 1er contact et un démarrage où chacun a dû trouver ses marques et ses repères, la dynamique relationnelle, la motivation et le plaisir de créer ensemble n'ont pas tardé à émerger et à prendre leur envol.

Réunis mercredi dernier autour d'une grande table dans la salle de restauration du foyer de retraités, chacun a été invité par le metteur en scène Jean-Mathieu à proposer sa ou ses pièces du puzzle, un texte, une chanson ou autre. L'idée étant de repérer des éléments qui pourraient être intégrés au spectacle et, surtout, partagés collectivement. La matière du Macadam n'a pas tardé à prendre forme, les univers de chacun s'emboitant facilement les uns dans les autres. Ainsi sont nés des duos, des trios, et autres formules un peu folles dont les secrets ne vous seront dévoilés que le 27 octobre prochain !

Les amateurs ont, grâce à ce projet, la possibilité de s'épanouir dans leur propre registre d'expression (le chant, le slam, la musique..), mais aussi de découvrir et d'expérimenter de nouvelles disciplines artistiques, parfois insolites, telles que le "human beat box" (l'art de produire des sons et des rythmes avec la voix) ou encore la passionnante "Kalligraffie" lumineuse développée par l'artiste Marko 93, technique qui permet de peindre avec... la lumière !

Le filage et le contenu du spectacle vont continuer à évoluer dans les semaines à venir. Quoi qu'il en soit, tout doit être prêt pour le samedi 27 octobre, où la troupe du Macadam se réunira ensemble, et pour la 1ère fois, sous les feux de la rampe ! A très bientôt pour la suite de ce "making-of"...

Philippe Vallin


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1er "boeuf" pour lancer la dynamique, avec les trois principaux protagonistes de la Fabrique de Macadam : Bilou (Beat-box), Hocine Ben (slam) et Fantazio (Chant et improvisation musicale)


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Gamberge collective avec Hocine, autour de la future mise en scène des textes de slam


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La Fabrique du Macadam, c'est aussi l'occasion privilégiée de s'essayer à divers instruments qu'on n'a pas forçément toujours sous la main. Ci-dessus Fleur de Maroni à la Contrebasse, et moi-même au Charango !
 

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Atelier Beat-Box avec l'un des maitres du genre, nôtre ami Bilou (à droite) de l'Ekip d'Art-Hifis. Boudrim ne s'en sort pas mal non plus !

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Marthe ("La Gaillète" sur les scènes slam !) découvre un texte de Léo Ferré qui lui plait bien et se concentre sans plus attendre sur son apprentissage


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La Fabrique du Macadam
Samedi 27 octobre 2007 à 21h

La Ligne 13
Maison de la Jeunesse - 12 Place de la Résistance
93200 Saint-Denis
M° Saint-Denis Porte de Paris ou Basilique

Entrée libre


"La Fabrique du Macadam", projet de cabaret urbain, est une initiative du Café Culturel de Saint-Denis. Il est soutenu par la ville de Saint-Denis, le Festival Villes des Musiques du Monde et le Conseil Général du 93.

Photos : Laurence Thimothé



Jeudi 30 août 2007 4 30 /08 /Août /2007 22:16
  Rencontres Musique, slam & chanson

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L’association dionysienne Slamélodie vous donne rendez-vous à Saint-Denis pour des après-midi conviviaux placés sous le signe de la rencontre entre générations et de l’expression partagée. Chanson, poésie, création et improvisation musicale auront toute leur place sur une nouvelle scène ouverte interactive, où les univers de chacun seront chaleureusement invités à venir se croiser, et surtout, dialoguer et s’entremêler ! Amateurs de tout âge et de tout poil, artistes en herbe ou confirmés, venez donc nous retrouver et participer dans la bonne humeur, munis de vos répertoires de chants, textes, et autres instruments de musiques.
Animation : Joon Claudio et Philippe Vallin


Foyer Résidence Dionysia
2, rue Eugène Fournière - 93200 Saint-Denis

Vendredi 21 septembre à 15h

Café Culturel - Arts et Rencontres
11, allée des 6 chapelles - 93200 Saint-Denis

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www.myspace.com/cafculturel

Samedi 10 novembre 2007 à 15h
Samedi 8 décembre 2007 à 15h

Entrées libres


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Samedi 25 août 2007 6 25 /08 /Août /2007 21:17
- Par Philippe Vallin
Mat Dickson - Land’s end (Beachcomber Music 2007)

Avec la parution de son nouvel opus intitulé "Land’s end", le guitariste britannique Mat Dickson vient achever avec brio sa trilogie conceptuelle dédiée aux grands phares maritimes des côtes anglo-saxonnes et à la solitude de leur gardien. Compositeur, musicien et producteur de grand talent, Mat a développé, en seulement trois albums, un son, un style et un univers très personnel, tout cela immédiatement reconnaissable à chaque nouvelle écoute. Si l’on devait comparer sa musique à d’autres références du même genre, il conviendrait alors d’évoquer le meilleur du Mike Oldfield de l’âge d’or, ou encore les meilleurs travaux d’un Dan Ar Braz en solitaire. En bref, une musique qui invite à l’évasion et à la rêverie, d’inspiration folk, progressive et celtique.

L’œuvre de Mat, entièrement instrumentale, se veut à la fois atmosphérique, contemplative, et surtout, très mélodique. Véritables ravissements pour les sens, ses fresques délicates se dégustent tels des voyages intérieurs dont les douces sensations se renouvellent à chaque immersion. Mat est en effet un mélodiste hors pair, doublé d’un créateur d’ambiances et de paysages sonores incroyablement inspiré. A l’aide de ses guitares électriques ou acoustiques, celui-ci tisse de merveilleux et inoubliables motifs qui baignent et s’entremêlent dans un canevas de douces et apaisantes sonorités. A travers ses pièces musicales, Mat nous met face à la beauté, à l’immensité et aux humeurs de l’océan, entre calme et tempête, entre grisaille et lumière. Si chacune des compositions développe son propre climat et ses propres couleurs, il s’en dégage toujours une impression de grand air et de grands espaces, à l’image de cette confrontation poétique avec la mer et ses flots à laquelle le musicien nous convie.

Après l’excellent "The Lighthouse keeper" (1998), un premier album très planant, délicieusement mélancolique et presque aussi linéaire que l’horizon, Mat enfanta cinq ans plus tard "The Keeper’s log", un disque autrement plus varié (mais pas forcément meilleur), plus contrasté, plus ambitieux aussi, avec l’apparition de quelques tics et effluves empruntés à l’univers de la pop-rock. Il faut dire qu’à cette époque, Mat reçoit de très bons échos dans la presse spécialisée dédiée au rock mélodique et progressif ! Aura-t-il été influencé par les critiques afin de poursuivre dans cette voie ? Lui seul pourrait nous le dire. Quoi qu’il en soit, notre ami musicien signe avec "Land’s end" une nouvelle œuvre instrumentale avec son lot de ballades océaniques, envoûtantes et cinématiques à souhait (sirène de bateau, mouettes, flux et reflux des vagues, rien ne manque à l’appel pour en illustrer l’ambiance maritime !). Toujours largement dominé par les arpèges, les lignes mélodiques et les solos guitaristiques de Mat, "Land’s end" se situe quelque part entre ses deux prédécesseurs, il en est à la fois le prolongement thématique et le point d’équilibre en matière musicale. En effet, si la production s’est encore étoffée grâce au travail remarquable de Wolf Lintz et à la présence de quelques invités musiciens (batterie, harpe, saxophone, etc.), celle-ci n’aura jamais autant été au service de l’émotion, dans toute sa pureté et sa simplicité.

On pourra à nouveau regretter l’absence de véritables instruments acoustiques, toujours plus chaleureux, il est vrai, que leurs pâles copies électroniques. Mais avouons que cette fois-ci encore, Mat s’en sort admirablement dans la domaine de la "contrefaçon" ! Il arrive à recréer sans peine, grâce à une technologie maîtrisée et à un bon goût qui n’est plus à démontrer, les sonorités de la cornemuse, de la flûte irlandaise ou encore celle de l’accordéon folk. Le résultat est on ne peut plus convainquant, et la magie opère une nouvelle fois. Avec "Land’s end", Mat Dickson clôture sa fameuse trilogie des vieux phares solitaires, et signe aussi très certainement son meilleur album, le plus abouti, le plus émotionnel. Et l’avenir dans tout ça ? Ce premier cycle enfin bouclé, Mat va-t-il se résoudre à prendre le large et s'envoler vers d’autres horizons créatifs ? Quoi qu’il en soit, souhaitons lui des vents favorables et attendons son retour avec impatience sur la terre ferme. Philippe Vallin



Vue générale du phare de Portland en Grande Bretagne
(source : http://www.beachcombermusic.com/photos.html)




Site web de Mat Dickson :
www.beachcombermusic.com

Mat Dickson sur myspace :
http://www.myspace.com/matdickson




Samedi 18 août 2007 6 18 /08 /Août /2007 16:43
- Par Philippe Vallin
Les deux vidéos présentées ci-dessous sont l'illustration de notre toute première expérience de cinéconcert avec l'association Altamira. Ce spectacle live, basé sur un segment du film "Baraka" du réalisateur américain Ron Fricke, a été donné dans le village de Montrem en Périgord, en septembre 2006.

1ère partie :

 

2ème partie :


 

Musiciens :

Boris Lelong : électronique, derbouka, kalimba










Philippe Vallin : flûtes hipanog et siyotanka, didgeridoo, voix, cloche










Matthieu Le Rhun : guimbardes, bâtons, cloches











Vendredi 6 juillet 2007 5 06 /07 /Juil /2007 11:29
- Par Philippe Vallin
Une grande voix s'est tue
Hommage à Jacques Perrufel, disparu à Saint-Denis le 25 juin 2007

Une grande voix s'est tue

Celle d'un p'tit gars de la Plaine
Qui nous a quitté trop vite, trop tôt
Qui nous réunit aujourd'hui dans la peine
Et à qui je dédie pour vous ces quelques mots

Une grande voix s'est tue

Celle d'un ancien élève de cette école du 241 Wilson
Qui vouait un véritable culte à ses vieux instituteurs
Ceux qui ont forgé l'esprit de l'enfant qui un jour va se muer en homme
Homme d'engagement, de passion, mais surtout, homme de tendresse et cœur

Une grande voix s'est tue

Ouvrier qualifié, Jacques a toujours pris la défense des siens
Notre ami était un syndicaliste qui ne mâchait pas ses mots
Travailleur acharné, il pouvait cependant quitter son poste, comme ça, du jour au lendemain
Il en avait fait 46 dans sa vie, et l'homme fort en gueule, à chaque fois, en reprenait un d'assaut

Une grande voix s'est tue

Jacques était aussi un militant dévoué, infatigable, tellement actif
Qui autour de lui diffusait au quotidien quelques pages d'humanité
Jacques se montrait tel qu'il était, franc, direct, quelque-peu subversif
Ses camarades de lutte l'avaient même élu Maire de la Mutualité

Une grande voix s'est tue

Celle d'un homme de culture et d'ouverture, jamais en panne de conversation
Qui ne collectionnait pas les livres, mais qui lisait en vous, et décryptait le monde
Celle d'un homme d'envergure qui ignorait l'obscurantisme et l'affabulation
Un homme aussi vrai, aussi droit, un homme aussi carré que la terre et ronde

Une grande voix s'est tue

Celle d'un homme à la retraite mais toujours en phase avec son temps
Restant fidèle à ses convictions, ses espérances, ses combats et ses valeurs
Jacques était un homme de bien, un faciès bourru, mais une âme de prince charmant
Il suffisait de le creuser, à peine, pour en déguster toutes les subtilités et les saveurs

Une grande voix s'est tue

Celle d'un homme à l'humour fin et toujours prêt à rire et à faire rire aux éclats
Demandez donc à sa complice Thérèse, elle, c'est sûr, elle en sait quelque-chose
Tous les deux à Montrem, c'était un peu Raymond Souplex et Jeanne Sourza
Un duo détonnant, et un vaccin aux effets garantis contre la morosité et la sinistrose

Une grande voix s'est tue

Ici en Périgord, Jacques avait pris racine et il s'était refait une famille
Du centre de vacances au bourg de Montrem, en passant par St-Astier
Il y venait cinq fois par an, et pas besoin d'attendre que le soleil se lève et brille
Car pour lui, la plus belle lumière, c'était surtout la douce chaleur de l'amitié

Une grande voix s'est tue

Casquette coiffée, jambes coisées et bâton en main
A Montrem Jacques faisait un peu partie du paysage
Silhouette inoubliable d'un ami qu'on ne verra plus demain
En arpenter tous les sentiers, ceux de son terroir et son village

Une grande voix s'est tue

Notre Jacquou qui un jour a croisé un autre grand Jacques sur son chemin
Plus jamais ils ne se sont quittés, tels deux croquants à la relation sans pareil
Jusqu'à ce qu'un Jacques en raccompagne un autre jusqu'au bout du destin
Là-bas à St-Denis, où il a trouvé la paix, dans un dernier voyage vers le monde éternel



Une grande voix s'est tue
Une grande voix sais-tu ?
Une voix qui résonnera toujours en nous, entre Saint-Denis et Montrem,
Et sous cet arbre, qui grandira, et qui toujours nous rappellera, combien, Jacquou, ici on t 'aime… Philippe Vallin


Texte écrit et dit le dimanche 1er juillet 2007, durant le séjour retraités à Montrem en Périgord. Remerciements à Françoise Douzenel, Antoinette Faucheux et Marthe Berton pour les anecdotes sur la vie de Jacques, et à Boris Lelong pour l'accompagnement musical qui aura porté si loin ces quelques mots.



Dimanche 24 juin 2007 7 24 /06 /Juin /2007 22:35
- Par Philippe Vallin
La Fabrique du Macadam
Projet de cabaret urbain intergénérationnel
en ouverture du Festival Ville des Musiques du Monde 2007


A l’initiative du Festival Ville des Musique du Monde et du Café Culturel de Saint-Denis, La Fabrique du Macadam est un dispositif qui propose de faire converger, dans le cadre d’un "cabaret Urbain", les projets de plusieurs artistes de Seine Saint-Denis et de Paris.

Ce cabaret, pour les divers intervenants concernés, sera à envisager comme un espace de collaboration et d’improvisation artistique entremêlant plusieurs disciplines (slam, chanson, musique, beat box et danse). Il doit leur permettre de créer un spectacle basé sur des échanges et des improvisations réalisés à partir des répertoires de chacun d’entre eux. Les artistes impliqueront dans la création des publics amateurs qui participeront aux restitutions.

La 8ème édition du festival Ville des Musiques du Monde hébergera cette aventure qui donnera lieu à une restitution publique à Saint-Denis, à la Ligne 13, le samedi 27 octobre 2007 en ouverture du Festival.

Une seconde représentation se déroulera, mais cette fois-ci en clôture, du Festival hip-hop dionysien, dans la grande salle du théâtre Gérard Philipe, le dimanche 24 février 2008. De courtes prestations de membres du cabaret, et sous diverses formules, auront lieu le jour même en préambule, à l'intérieur et autour du théâtre.

La Fabrique du Macadam pourrait éventuellement se poursuivre à travers le département, avec l’implication de nouveaux artistes, publics et partenaires.

Les organisateurs

Festival Villes des Musiques Du Monde
www.villesdesmusiquesdumonde.com

Café Culturel -
Cristina Lopez et Judicael Rochur








 http://www.myspace.com/cafculturel

L'équipe artistique

Mise en scène, coordination pédagogique et artistique du projet : Jean-Mathieu Fourt













Slam : Hocine Ben











Beat Box : Ekip d’Art Hifi’s
http://www.myspace.com/arthifiscrew















Musique : Benjamin et Fantazio
http://www.myspace.com/fantazio












Visuel : Marko 93
www.marko-93.com

Danse : Sarah Guem

Le public amateur de Saint-Denis















La formation du groupe d’amateurs s’appuie sur le collectif Générations Slam qui s’est constitué à partir des ateliers 93 Slam Caravane, animés à Saint-Denis par Grand Corps Malade. Il rassemble des publics issus des Directions Municipales de la Jeunesse et des retraités. D’autres amateurs isolés, ou issus d’autres structures, pourront intégrer le groupe en vue de cette création collective.

Participants :
Babka, Boudrim, Christine, Claude, Cristina, Denise, Eliane, Féline, Fleur du Maroni, Françoise, La Gaillète, Georges, Handicapable, Jean-Jacques, Larbi, Loubaki, Marcelle, Marcello, Mouty, Philippe, Sala et Scor-P.

Les partenaires






Ville de Saint-Denis
Direction de la Jeunesse/service des pratiques artistiques et culturelles

Remy Nitusgau (ingénieur du son Ligne 13), Nacer Belkhadra (coordination Ligne 13) et Yaya Bagayoko (festival Hip-Hop)

Direction Retraités et Personnes Agées/service animation et vie sociale : Philippe Vallin (coordination troupe du macadam)

Conseil Général de la Seine Saint-Denis

L'échéancier du projet

Temps de conception artistique (pour les intervenants professionnels uniquement)
- Lundi 2 juillet de 14h à 17h à la Ligne 13
- Dimanche 2 septembre de 14h à 17h à l’Harmonie municipale de Saint-Denis
- Samedi 6 octobre de 14h à 17h à l’Harmonie municipale de Saint-Denis

Ateliers de création artistique au foyer résidence Ambroise Croizat à Saint-Denis, avec l’ensemble des amateurs :
- Mercredi 12 septembre de 14h à 18h
- Mercredi 19 septembre de 14h à 18h
- Mercredi 3 octobre de 14h à 18h
- Mercredi 17 octobre de 14h à 18h
- Samedi 20 octobre de 14h à 18h

Le metteur en scène participera aux ateliers à trois reprises durant cette phase de préparation.

Une résidence d’artistes impiquant l’ensemble des participants pourrait être organisée au centre de vacances de Fondettes en Touraine, dans la semaine du 18 au 23 février 2008, avant la seconde restitution de mars au TGP.

Répétitions générales :
- Mercredi 24 octobre à la Ligne 13
- Vendredi 26 octobre de 17h à 20h (filage complet)

1ère Restitution :
- Samedi 27 octobre 2007 à 19h30, à la Ligne 13

2ème Restitution :
- Dimanche 24 février 2008 au Théâtre Gérard Philipe

une soirée de promotion de l'événement sera organisée le jeudi 13 septembre au cinéma L'Ecran de Saint-Denis, avec projection de film et récital slam. Vous trouverez prochainement dans ces pages d'autres d'informations sur l'évolution du projet.

Philippe Vallin


Mardi 19 juin 2007 2 19 /06 /Juin /2007 23:18
- Par Philippe Vallin
David Schombert - The gates of silence (autoprod 2007)

David Schombert est un jeune artiste de la scène électronique française, aussi talentueux et éclectique que méconnu de grand public. Avant de plonger dans la matière musicale de ce fameux "The gates of silence", son nouvel opus, il convient donc de revenir, en quelques lignes, sur la carrière de ce géniteur et manipulateur de sons. David s’intéresse à la musique depuis sa plus tendre enfance, et il entre très tôt au conservatoire pour plusieurs années d’apprentissage. Il quittera l’école de musique en pleine adolescence avec une solide formation théorique, une excellente maîtrise de la guitare, et suffisamment tôt aussi à son goût pour ne pas se sentir "formaté" sur le plan artistique. A cette même époque, il commence à s’intéresser de près aux compositeurs classiques et contemporains, tels que Mozart, Satie, Debussy, Ravel ou encore Boulez. Mais ce sont surtout les grands pionniers des musiques électroniques des seventies qui le passionnent (citons pêle-mêle Klaus Schulze, Vangelis, Kitaro ou Brian Eno), et qui lui donnent envie de développer sa propre musique.

David Schombert crée son premier studio d’enregistrement à la fin des années 80 pour se lancer en solitaire dans l’aventure de la production. L’artiste, selon ses propres dires, puise son inspiration à travers l’observation de la nature, son expérience des grands espaces, du vide et du silence, un peu à l’image du californien Steve Roach, référence absolue du genre "ambient". David Schombert publiera son 1er album intitulé "Voyage" en 1993, le même qui donnera lieu à une série de petits concerts en France. Il en publiera à ce jour sept au total, dont une fameuse série conceptuelle en trois volets sobrement intitulée "Quiet life" (un clin d’œil au "Quiet music" de Steve Roach ?). L’œuvre de David Schombert, toujours très soignée, se veut dans sa globalité à la fois mélodique et accessible, nous rappelant la démarche d’un Vangelis (celui des soundtracks de films), du Mike Oldfield instrumental (époque "Songs from the distant Earth") où celle de notre Jean-Michel Jarre national, quand celui-ci veut bien se donner la peine d'être inspiré ! David fait aussi une petite incursion dans l’univers techno à la fin des années 90, en témoigne une sympathique compilation intitulée "Electron", dont certains morceaux de bravoure seront mixés dans quelques clubs européens. En 2000, il se produira sous le nom de NEOS, patronyme abandonné depuis. Il n’est pas étonnant que la musique de David Schombert, à fort esprit et consonance cinématique, ait été utilisée pour illustrer divers documentaires, logiciels et autres jeux vidéo. Passionné de nouvelles technologies (qu’il sait mettre au profit de son art), David est par ailleurs un créateur très doué d’images de synthèse. C’est aussi un esthète en matière visuelle et graphique, en témoignent les toujours magnifiques pochettes de ses disques.

"The gates of silence" représente un virage pour le compositeur sur le plan stylistique. En effet, il y délaisse complètement les mélodies, les relents symphoniques, abandonne les boites à rythmes un peu "cheap" pour se consacrer encore davantage à la texture même du son. Il en résulte un album de pure musique atmosphérique, à travers lequel le musicien prend plaisir à nous immerger dans des univers sonores passionnants, voir totalement inédits. Le premier titre nous emmène dans un voyage nocturne tribal et caverneux, avec sa rythmique hypnotique, obsédante, qui, pour les connaisseurs, rappellera certaines créations communes de Steve Roach et de son complice Vidna Obmana. La seconde plage fige l’auditeur dans une ambiance encore plus étrange, sombre, minérale et humide, à grand renfort de bruitages naturels et de sonorités synthétiques entremêlées. Le morceau suivant nous transporte vers un climat plus serein, plus aérien aussi, avec une petite séquence aux doux relents du cultissime et classique "Mirage" de maître Klaus Schulze (on pense aussi au Robert Rich époque "Numena" et "Geometry" !). Puis c’est la redescente vers le grand trip final, pièce monolithique d’une demi-heure, véritable enchevêtrements de nappes profondes et mystérieuses, le long voyage mystique s’achevant tout en douceur par le flux et le reflux des vagues. Magique ! En résumé, "The gates of silence" est à mon sens le meilleur album, et de loin, de David Schombert. C’est en tout cas le plus mature sur le plan artistique, une œuvre dense à redécouvrir à chaque écoute, et un nouveau must de l’ambient music à savourer en boucle.  Philippe Vallin



Web : http://schombert.net/

CDr disponible sur le site
au prix de 9 € (règlement via Paypal)


Samedi 16 juin 2007 6 16 /06 /Juin /2007 22:47
- Par Philippe Vallin
Le disque sera enfin disponible en octobre 2007
















La genèse du projet culturel "La Mémoire en Chantant" débute à Saint-denis dans le courant de l'année 2005, précisément le mercredi 18 mai quand nous organisons, avec l'association Altamira, la toute première rencontre "Musique et chanson" à la résidence pour personnes âgées Ambroise Croizat. Vu l'enthousiame affiché par les nombreuses personnes réunies autour d'un nouveau genre de scène ouverte intergénérationnelle, il nous est venu à l'idée d'enregistrer un disque témoignage portant sur les pratiques musicales et vocales de retraités dionysiens.

Un long travail d'enregistrement et de production a ainsi débuté au printemps 2006, à l'initiative d'Altamira, partenaire du service animation et vie sociale des retraités à Saint-Denis, et avec le concours de nombreux participants bénévoles investis avec passion dans cette belle aventure humaine.

Des diverses rencontres liées au projet, nous avons vu émerger de véritables trésors de chansons et d'expressions dont il nous parait aujourd'hui plus que jamais important de garder une trace, ainsi qu'un message fort adressé aux jeunes générations sur une certaine idée du vivre ensemble.
















Retour sur le projet à Croizat, ici avec Boris Lelong d'Altamira

Grâce à une seconde subvention versée à l'association Altamira par la ville de Saint-Denis (partagée entre les directions Retraités & Personnes Âgées, Jeunesse et Culture), "La Mémoire en Chantant" version disque va enfin voir le jour à la rentrée.

Pour finaliser l'album qui paraîtra fin septembre sous la forme d'un luxueux digipack cartonné, nous avons organisé, mercredi 12 juin 2007 après-midi, une conviviale séance de photos à la résidence Croizat, point de départ de "La mémoire en chantant". Si l'objet principal de la rencontre était de reccueillir un complément d'images utiles à la réalisation du livret du CD, elle nous a également permis de faire le point, avec les quelques participants réunis, sur l'avancé du projet et sur ses éventuelles perspectives.

A l'occasion de la sortie du disque, dont le premier tirage est fixé à un millier d'exemplaire pour une distribution gratuite, un grand évènement public est d'ores et déjà prévu à Saint-Denis dans le cadre de la Semaine Bleue 2007. D'autres pistes d'action sont également à l'étude au sein des structures de quartier de la ville, avec entre autres le concours des Directions Municipales de la Culture et de la Jeunesse.

















les membres de la Chorale Dionysia font partie des nombreux artistes amateurs de la Mémoire en Chantant. Le groupe au grand complet, accompagnée de Claude Tchiboukdjian, son chef de choeur, s'est aussi déplacé ce mercredi 12 juin pour vivre une séance de répétition un peu particulière et fortement participative. Des résidants de Croizat ont pu ainsi découvrir l'activité de la formation vocale et instrumentale, mais aussi profiter du savoir faire de Claude pour improviser quelques chansons, en solo, en duo, ou même en groupe. Cette dynamique et appréciée "mini-scène ouverte" avec la chorale pourrait être renouvellée très prochainement sur l'ensemble des foyers retraités de la ville, et sous l'impulsion du service animation retraités.
















Accompagnement improvisé avec le musicien Claude Tchiboukdjian

La présence d'un accompagnateur (ici au clavier) a vraiment donné de l'élan aux personnes qui se sont succédées derrière le micro, et dont les interprêtations n'en ont été que plus magnifiées. Ci-dessous, Louisette et Josette en pleine action !






























Des portraits individuels ont aussi été réalisés dans les jardins de la résidence, le beau temps étant pour l'occasion avec nous. Par ailleur, un micro-trottoir géré en parallèlle des photos nous a permis de reccueillir les impressions de chacun sur l'ensemble du projet, ainsi que quelques suggestions et visions d'avenir ! Le futur de la Mémoire en Chantant reste en effet à inventer et à construire ensemble, et les possibilités semblent riches et nombreuses. Mais le prochain rendez-vous est déjà fixé en octobre, à Saint-Denis, avec ce disque tant attendu par ses acteurs et enfin dévoilé à tous les autres. Plus d'informations prochainement sur ce blog. Philippe Vallin



Pour plus d'information, vous pouvez consulter ce
site web entièrement dédié à La Mémoire en Chantant:
http://www.altamiramonde.net/memoire/

Produit et édité par Altamira
Saint-Denis 2007



Photos : Boris Lelong et Philippe Vallin

Dimanche 20 mai 2007 7 20 /05 /Mai /2007 23:51
- Par Philippe Vallin
"La soirée des mots à plumes"

Récital poétique

avec le collectif Générations Slam

Saint-Denis -LA LIGNE 13
Jeudi 7 juin 2007 à 19h30
entrée libre















Grand Corps Malade, Fleur du Maroni, Yaya Bagayoko et Philippe Vallin
sont heureux de vous accueillir à la Ligne 13 afin de vous présenter un spectacle poétique préparé spécialement par le collectif dionysien Générations Slam, qui se produira pour vous offrir une selection de ses meilleurs textes. Ce petit groupe de slameurs de 12 à 80 ans et + participe, depuis novembre 2006, à l'atelier d'écriture animé par Fabien lui-même et sa complice Emilie, chaque mercredi après-midi à Saint-Denis, à la Maison de la Jeunesse et à la résidence pour personnes âgées Ambroise Croizat.

















Grand Corps Malade et Fleur du Maroni
à la Ligne 13, à l'occasion du "Slam Caravane 93" - Avril 2007

La Ligne 13
Maison de la jeunesse
12, place de la Résistance
93200 Saint-Denis
Tel : 01 55 87 27 10

Accès : SNCF Gare de Saint-Denis
M° Saint-Denis Porte de Paris ou station Basilique










Jeudi 17 mai 2007 4 17 /05 /Mai /2007 18:18
- Par Philippe Vallin
Les membres actifs de l'association dionysienne SLAMELODIE seront heureux d'animer un nouvel évènement chaleureux tout en chanson, musique et poésie, où la participation de chacun sera sollicitée

Le mercredi 30 mai 2007 à partir de 14h30

à la Maison de retraite médicalisée
"Le Laurier Noble"

1, rue du docteur Delafontaine
93200 Saint Denis





Chanteur, slameur, musicien, simple amateur ou tout celà à la fois, si vous souhaitez participer à cette rencontre, nous vous invitons à prendre contact
par téléphone avec l'association au 06 63 27 33 79


Slamélodie sur le web :
http://www.myspace.com/slamelodie


 
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