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Ce blog est consacré à mes activités d'animateur socioculturel à la ville de Saint-Denis (93), mais aussi de chroniqueur et de musicien amateur. Au fil de ces pages, vous pourrez suivre l'actualité de divers projets professionnels et autres initiatives que je pilote ou auxquels je suis associé : rencontres et événements culturels, concerts, scènes ouvertes, jumelages artistiques, etc. Quelques chroniques musicales seront également publiées selon les coups de coeur et l'inspiration. En bref, ce site est une petite fenêtre ouverte sur mon réseau de proximité, un espace d'information et de partage d'expériences. A bientôt ! PV.

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Lundi 19 novembre 2007 1 19 /11 /Nov /2007 14:36
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Escales

Un voyage musical et poétique à travers le monde, orchestré par Boris Lelong

Samedi 24 Novembre 2007 à 20h30
Ecole Pierre Sémard - 2, rue Eugène Hénaff
93200 Saint-Denis

Chansons, créations et improvisations musicales (guitares, luth, gongs, percussions, flûtes du monde...), portraits d'individus liés au projet Altamira, séquences "cinéconcerts", contes et lectures seront au programme de la soirée.

Avec Joon Claudio, Boris Lelong, Samir Ouiddir, Miguy Saminadin, Philippe Vallin et quelques invités...

Son et lumières : Alexis Lelong


Entrée libre

www.altamiramonde.net


Mardi 6 novembre 2007 2 06 /11 /Nov /2007 21:07
- Par Philippe Vallin
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Samedi 10 novembre à 15h
Café Culturel - Arts et Rencontres

L’association Slamélodie vous donne rendez-vous à Saint-Denis pour sa première scène ouverte au Café Culturel. Chanson, poésie, création et improvisation musicale seront invitées à venir se croiser, et surtout, dialoguer et s’entremêler ! Amateurs de toutes générations, artistes en herbe ou confirmés, venez donc nous retrouver et participer dans la bonne humeur, munis de vos répertoires de chants, textes, et autres instruments de musiques. Animation : Joon Claudio et Philippe Vallin

Café Culturel - Arts et Rencontres
11, allée des 6 chapelles - 93200 Saint-Denis
Entrée libre





Vendredi 2 novembre 2007 5 02 /11 /Nov /2007 22:39
- Par Juliette Seydi

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Coup de chapeau

Fabrique du bonheur

LE SENS de la vie, c'est donner et recevoir de l'amour. Et il en a flotté beaucoup, samedi soir dernier, à la Ligne 13, petite salle de concert transformée en cabaret par l'équipe du Café Culturel. Cristina Lopes et Judicaël Rochur ont, encore une fois, innové en proposant la rencontre d'un groupe d'artistes confirmés et d'un groupe d'amateurs, des personnes âgées pour la plupart, mais aussi des jeunes, qui tous fréquentent les ateliers 93 slam Caravane animés par Grand Corps Malade.

Devant près de 200 personnes ne cachant pas leur plaisir, le contrebassiste-poète allumé Fantazio, le graffeur Marko, la danseuse Sarah Guem, le slameur Hocine Ben, ainsi qu'Amar et Bilou Song d'Ekip d'Art Hifis, ont présenté une succession de numéros en totale osmose avec Fleur du Maroni et Georges, Handicapable et Denise, Eliane, Marthe, Féline, La Gaillète, Marcello, Axel et Loubaki, Philippe et Marcelle... Espace de création et d'improvisation conçu dans le cadre du festival Villes des musiques du monde, la Fabrique du macadam a de beaux jours devant elle. Ce beau début appelle forcément une suite.

 

Juliette Seydi
Le Journal de Saint-Denis N°721
Edition du 31 octobre au 6 novembre 2007


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La troupe du macadam version 2007 :
  Fantazio, Hocine Ben, Marko, Amar et Bilou Song de l'Ekip d'Art Hifis, Marko & Sarah Guem, avec Babka, Boudrim, Claude, Cristina, Denise, Eliane, Féline, Handicapable, Georges, La Gaillète, Fleur du Maroni, Larbi, Loubaki, Marcelle, Marcello, Nicole, Nicky, Philippe, Sala & Sophia.

Photos sur cette page : Boris Lelong


Lundi 29 octobre 2007 1 29 /10 /Oct /2007 13:14
- Par Benoît Lagarrigue
Cabaret tout âge

Un musicien, un slameur, un graffeur, un comédien metteur en scène et l'énergie de retraités à la résidence Croizat... Voilà pour les ingrédients de la Fabrique du Macadam qui investira la scène dionysienne samedi.

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Prenez un groupe de retraité(e)s dynamiques; ajoutez une bonne dose de slam et une poignée de chansons; faites revenir avec un univers musical burlesque et (gentiment) déjanté; assaisonnez avec une palette graphique et une pincée d'human beat-box; liez le tout par une mise en scène libre et ouverte, à base d'échange et d'énergie, et vous pourrez ainsi déguster une Fabrique de macadam dont vous me direz des nouvelles.

De quoi s'agit-il ? Spectacle de cabaret urbain qui sera présenté samedi 27 octobre à 21h à la Ligne 13, ce projet qui se révèle un beau moment de rencontres est né au printemps dernier de l'imagination fertile et de la ténacité pugnace de Cristina Lopes, grande "timonière" du Café culturel. "Cela fait longtemps que nous organisons, en plus des activités propres au Café culturel, des projets extérieurs avec de belles rencontres. Ce fut le cas notamment avec le musicien Fantazio", rappelle-t-elle. Egalement membre du collectif chargé de la programmation du festival Ville des musiques du monde, lorsque s'est posée la question d'une création pour le festival, "ce projet est venu tout naturellement, confie-t-elle. Et c'est dans la logique de ce festival qui est de faire se rencontrer des disciplines et des personnes".

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Cristina Lopes du Café culturel et Jean-Matthieu Fourt, metteur en scène de la Fabrique du macadam


"L'expérience du groupe de Croizat a servi de base"

Point de départ tout trouvé : l'atelier d'écriture monté par Philippe Vallin à la résidence Croizat. Un atelier qui a déjà à son actif des expériences de slam (avec grand Corps Malade) et de chansons (La mémoire en chantant, avec Altamira). "L'idée était de monter un spectacle qui mêle artistes professionnels et amateurs, précise Philippe Vallin, mais si l'expérience du groupe de Croizat a servi de base, l'aventure s'est ouverte à d'autres."

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Rapidement, Cristina fait appel à son réseau de fidèles : fantazio, bien sûr, mais aussi le slameur Hocine Ben, le graffeur Marko, l'Ekip d'Art'Hifis et leur art vocal. Et le comédien et metteur en scène Jean-Matthieu Fourt pour faire le lien entre ces univers différents. "C'est un projet de dingue !" s'écrie ce dernier avec un grand sourire. Mon rôle est de faire coexister des éléments disparates pour en faire un spectacle. Nous partons de ces positions et nous essayons de faire circuler la parole et l'énergie. Il faut avoir une grande confiance les uns dans les autres. En fait, je dois faire en sorte que tout soit possible, à partir d'univers différents.""Ce qui est passionnant, c'est de décloisonner les âges, les classes sociales, les interventions artistiques, poursuit Fantazio. Nous voulons monter un cabaret à l'ancienne, avec des numéros qui se succèdent, textes, musique, chants... Moi, je suis là pour apporter des décalages burlesques..."

"Une manière de donner ce qu'on sait faire"

Durant la répétition au foyer Croizat, alors que Jean-Matthieu Fourt conseille ("apprends à parler plus fort, tu as une qualité d'émotion, il ne faut pas hésiter à la porter..."), Marko est penché sur son ordinateur. "Depuis un mois, nous avons monté un atelier de peinture numérique où l'on peint des visages photographiés. Et nous avons aussi fait du body painting avec les retraités !" Pendant le spectacle, ces travaux seront projetés, et Marko effectuera une performance en direct. Bilou song, du groupe Ekip d'Hart'Hifis, maîtres du human beat box, cette technique vocale dont le rythme vient du corps, a lui aussi monté un atelier. "A partir de leurs textes, on a fait participer des retraités avec d'abord l'idée de plaisir. C'est pour nous une manière de leur donner ce qu'on sait faire."

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Marko 93, concepteur des visuels du Macadam, aux côtés de Bilou, maître du human beat box

A quelques mètres, Hocine Ben suit la répétition avec attention. Le slameur travaille lui aussi sur le projet depuis avril. "Quand Cristina m'a contacté, j'ai dit oui tout de suite, sans même savoir de quoi il s'agissait. C'est vraiment super, c'est une rencontre naturelle qui ne s'était jamais faite avant. L'idée première, c'est de se faire plaisir et de voir ce que ça donne, poursuit-il, et, au delà du spectacle, des liens se sont tissés. La groupe n'a pas envie de se quitter."

Car, et c'est peut-être là l'essentiel, l'échéance du 27 octobre à la Ligne 13 n'est pas une fin en soit. "Ce serait bien de prolonger l'aventure, avec d'autres gens qui viendraient nous rejoindre", suggère Fantazio. "Pour moi, c'est comme un premier acte, ajoute Jean-Matthieu Fourt, cette expérience n'a de sens que si elle s'inscrit dans la durée." En attendant, il est temps de découvrir cette Fabrique du macadam, dont les ingrédients ont l'air bien savoureux. Et de la déguster.

Benoît Lagarigue
Le Journal de Saint-Denis N°720
Edition du 24 au 30 octobre 2007


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La Fabrique du Macadam

Samedi 27 octobre à 21h.
Ligne 13, 12, place de la Résistance-et-de-la-Déportation.
Entrée libre.
Réservation obligatoire au 01 42 43 96 11, au 01 48 20 40 62
ou par mail : cafe.culturel2@orange.fr

Photos sur cette page : Philippe Vallin


Mardi 23 octobre 2007 2 23 /10 /Oct /2007 22:46
- Par Philippe Vallin
J'ai vu le soleil se lever dans le bleu profond de tes yeux
Quand tu m'as un jour annoncé un avènement tendre et heureux
Mille éclats d'un avenir radieux, j'ai vu ton sourire exploser
Un rêve d'amour et de vie à deux, sur un visage immaculé

J'ai vu tes doutes et tes déboires, et puis ta détermination
Seule sur la route et pleine d'espoir, tu l'avais prise ta décision
J'ai vu un chemin s'ouvrir à toi, où tu pouvais tout assumer
Loin de la future mère qui se noie dans le fleuve responsabilité

J'ai vu le bonheur à l'horizon, tu le touchais presque du bout des doigts
Juste le temps d'une gestation qui devait durer seulement neuf mois
J'ai vu une femme forte et lucide que rien ne pouvait arrêter
Parfois sûrement trop intrépide, pas du genre à se laisser aller

J'ai vu ton ventre s'arrondir sans que ça devienne une maladie
Je t'assure que j'ai beau y réfléchir, jamais vu pareille énergie
Tous les efforts du quotidien, c'était pourtant pas des mirages
Et j'crois pas que le genre masculin puisse se targuer d'un tel courage

J'ai vu les toutes premières photos d'un p'tit bonhomme d'une autre planète
Franchement c'est bien vrai qu'à l'écho on a quand même une drôle de tête
Je t'ai vu vibrer d'émotion devant cette forme sombre, un peu étrange
Quelques grammes d'imagination pour entrevoir les yeux d'un ange

Et puis j'ai vu ton inquiétude, quand les craintes se sont installées
Toute cette jolie béatitude qu'un diagnostic a balayée
Malgré les progrès de la science, la vie sera toujours une loterie
Encore quelques semaines de patience pour savoir si elle te sourie

Mais le hasard a fait des siennes et le destin s'est acharné
"Si votre enfant arrive à terme… il sera polyhandicapé"
Tu t'es retrouvée toute seule au monde face à la pire des décisions
Des jours ou des micros-secondes, dans le martyr de l'hésitation

J'ai vu la panique te saisir, s'en prendre à ta lucidité
Un dernier élan de désir avant la case fatalité
J'ai vu les tiens t'accompagner dans la démarche qui était tienne
Et de vrais liens se resserrer dans l'épreuve, les pleurs et les peines

J'ai vu une femme dont je suis fier braver les tourments de l'injustice
Une femme qui a traversé un enfer dont elle gardera les cicatrices
Mais dans un ultime acte d'amour, j'ai vu une mère se révéler
Et à lueur du grand jour, j'vous jure, j'ai vu son petit ange s'envoler

Je reverrai le soleil se lever dans le bleu profond de tes yeux
Qu'importe ce qui va arriver, il y aura des jours plus heureux
Mille éclats d'un avenir radieux, tu es en droit de l'espérer
Un rêve d'amour et de vie a deux, qui deviendra réalité…

Philippe Vallin


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A Laurence...

                              
                         
Lundi 22 octobre 2007 1 22 /10 /Oct /2007 14:31
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La Fabrique du Macadam
Samedi 27 octobre 2007 à 21h

La Ligne 13
Maison de la Jeunesse - 12 Place de la Résistance
93200 Saint-Denis
M° Saint-Denis Porte de Paris ou Basilique

Entrée libre, mais réservation obligatoire au 01 42 43 96 11
ou au 01 48 20 40 62
ou encore par email à cafeculturel2@orange.fr



Lundi 22 octobre 2007 1 22 /10 /Oct /2007 12:24
- Par Marylène Lenfant
Les retraitées donnent de la voix

Chansons et  témoignages sont rassemblés sur un CD qui restitue le paysage musical des anciens de Saint-Denis pour qui "chanter est le meilleur des médicaments".

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"VOUS AVEZ quelque chose de très précieux à transmettre aux jeunes générations. C'est d'ailleurs ce que vous avez fait avec ce disque." Ce jour-là, à la résidence de retraités Ambroise-Croizat, Boris Lelong et Philippe Vallin, les deux "jeunots" de l'assemblée, font un dernier briefing à une dizaine de dames d'âges respectables. "Il va falloir qu'on soit en voix", s'inquiète l'une d'elles, mi-blagueuse. Résidentes de Croizat, de Basilique ou d'ailleurs, Mado, Marthe, denise, Henriette, Jeannine et les autres seront en effet les "vedettes" de la présentation publique de La mémoire en chantant, un CD diffusé à un millier d'exemplaires avec le soutien de la direction retraité de la ville. Cet enregistrement de chansons et de témoignages est l'aboutissement d'un projet conduit par Philippe Vallin, animateur au service retraités, et de son complice Boris Lelong, fondateur et responsable de l'association Altamira. Organisateur d'animations-concerts et producteur de CD de musiques traditionnelles qu'il s'en va glaner à travers le monde, Boris a restitué "le paysage musical des retraités de Saint-Denis", où il s'est immergé au cours des rencontres organisées depuis deux ans en partenariat avec la direction des retraités.

On peut entendre une vingtaine de voix
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Sur les 13 heures d'enregistrements réalisés au cours des derniers mois, à domicile ou en résidence de retraités, il a conservé 76 minutes, où l'on peut entendre une vingtaine de voix, dont quelques-unes masculines, raconter le temps naguère et les airs qui s'y rattachent. Entre Ma Normandie, Félicie, L'hymne à l'amour ou Le temps des cerises, chantés le plus souvent a cappella, on y parle des chanteurs des rues dont on accompagnait les refrains "au coin de la mairie", les jours du marché, ou rue de la République. Thérèse s'y souvient du raccomodage de chaussettes avec sa mère. "Je m'asseyais à côté d'elle et on chantait, c'était vraiment un bonheur !" "Je me suis retrouvée mariée avec des enfants à chanter derrière mes casseroles", dit une autre.

Loin d'être cantonnée aux fêtes, les chansons font partie de la vie, elles en rythment les labeurs, en bercent les chagrins, en exaltent les joies. Et pour elles et eux, il en est d'hier comme d'aujourd'hui. "Le soir, quand je ne dors pas, je chante à voix basse sous ma couverture", confie un pensionnaire de résidence. Pour ceux de Croizat, qui sont isolés, le groupe de chant du lundi matin, "ça permet de passer un week-end convenable, ça remet en train". "On avait un autre état d'esprit que ne l'ont les jeunes d'aujourd'hui, parce qu'ils sont dans un monde où il n'y a pas tellement d'avenir", s'accordent-ils unanimes. "Les gens n'ont plus le coeur à chanter."

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Rappel de ce bon vieux temps d'insouciance pour les membres de la chorales Dionysia qui y participaient, la Carnavalcade de 1998 a été "féerique", "gransiose", "inoubliable". Mais quelle que soit l'époque, Henriette, comme les autres, pourrait bien nous en convaincre : "Chanter est le meilleur des médicaments, pour dormir, contre le cafard ou contre la colère."


Marylène Lenfant
Le Journal de Saint-Denis N°718
Edition du 10 au 16 octobre 2007


Photos sur cette page : Boris Lelong et Philippe Vallin

L'inauguration publique de La mémoire en chantant s'est déroulée le samedi 13 octobre 2007 après-midi à Saint-Denis, dans le pavillon de musique de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur. Une page consacrée à cet évènement est en ligne sur le site web dédié au projet : http://www.altamiramonde.net/memoire/inauguration.html


Mardi 2 octobre 2007 2 02 /10 /Oct /2007 21:11
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INAUGURATION : dialogue, chansons et musique


LA MÉMOIRE EN CHANTANT est un disque dans lequel des retraités de Saint Denis évoquent, en paroles et en chanson, la place de la musique dans leur vie.

Mais plus qu’un disque, La Mémoire en Chantant est un acte de transmission à l'attention des générations suivantes - transmission d'un message profondément humaniste sur l'art de vivre ensemble et le rôle essentiel que peut y jouer l'expression musicale.

Vous êtes chaleureusement invités à venir recevoir ce message de nos anciens et offrir votre témoignage en retour, et pourquoi pas une chanson ou un air de musique ?


Samedi 13 Octobre 2007 à 15h
Pavillon de Musique de la maison d'Education de la Légion d'Honneur
5 rue de la Légion d'Honneur, Saint Denis
Entrée libre - Ouvert à tous.

"La Mémoire en Chantant" est un CD produit et édité par l'association Altamira, réalisé en partenariat avec la Direction Retraités et Personnes Âgées de la la ville de Saint-Denis, et avec le soutien des Directions de la Culture et de la Jeunesse.

Pour en savoir plus sur le projet et le disque : www.altamiramonde.net/memoire


Dimanche 30 septembre 2007 7 30 /09 /Sep /2007 14:30
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Grand Corps Malade sur la terrasse du Café Culturel de Saint-denis, vu par Jean-Michel Delage

Jean-Michel Delage est un journaliste professionnel qui oeuvre pour la presse magazine en france et à l'étranger. A la fois reporter photographe, rédacteur et réalisateur de documentaires, ce globe-trotter, toujours en quête de nouveaux horizons, axe une grande partie de son travail sur des sujets de société contemporains et incontournables, tels que la citoyenneté, la solidarité internationale, la santé, l'immigration, etc.

Ces derniers mois, Jean-Michel s'est tout particulièrement intéressé au phénomène rassembleur "slam" qui grandit dans les banlieues et les provinces françaises, touchant toutes les catégories de population. Le journaliste a entre autres déjà réalisé plusieurs sujets sur le projet "Générations slam" mené à Saint-Denis autour de l'atelier d'écriture de Grand Corps Malade, dont les magazines Témoignage chrétien et Le Nouvel Observateur se sont fait l'écho courant 2007. Sur son tout nouveau site web perso (www.jeanmicheldelage.com), Jean-Michel vient de mettre en ligne une très belle série de portraits de slameurs que je vous invite à découvrir en cliquant sur le lien suivant : Portraits de slameurs.

Avec des photographies de Souleymane Diamanka, Julie, Sancho, Ami Karim, Hocine Ben, John Pucc'Chocolat, Rouda, Grand Corps Malade, quelques autres encore et plus à venir...

Philippe Vallin


Samedi 29 septembre 2007 6 29 /09 /Sep /2007 23:22
- Par Audrey Plessis
CULTURELLE attitude
Intergénération SLAM

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Connaissez vous le Slam ? Cet art qui consiste à déclamer ses poèmes en public fait de plus en plus d'adeptes... Et pas seulement chez les jeunes ! A Saint-Denis, l'atelier d'écriture "Générations Slam" rassemble une vingtaine de personnes de 12 à 85 ans. Nous les avons rencontrées lors d'une soirée slam.

L'atelier Générations Slam

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Philippe Vallin (1), l'un des initiateurs du projet Générations Slam se souvient : "Les ateliers d'écriture étaient destinés aux jeunes et, bien qu'animés par Fabien (le slameur Grand Corps Malade), ils restaient peu fréquentés. Nous savions que des retraités écrivaient et nous leur avons proposé de les rejoindre. La première rencontre a eu lieu en novembre 2006, entre dix jeunes et autant de seniors."

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Henriette, alias Babka, en bonne compagnie avec le slameur Ami Karim (2)


"Au début, nous restions en bout de table tandis que les jeunes s'installaient de l'autre côté, sourit Henriette. Aujourd'hui, nous nous retrouvons chaque semaine à l'atelier et lors de rencontres dans des cafés, des scènes ouvertes ou à l'occasion d'évènements culturels." "Cela concrétise nos activités, nous permet de rencontrer d'autres artistes et nous fait connaître. Un disque devrait aussi sortir en 2008", conclut Philippe Vallin.

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Les seniors de Générations Slam se sont regroupés pour dîner. La bonne humeur est de mise et les discussions vont bon train.

Le slam est ouvert à tous !

Ce soir, le groupe se retrouve à la Tribu (3). Le slam débute à 21h mais participants et amateurs arrivent dès 19h30. Henriette est l'une des premières. A 67 ans, celle qui sur scène devient Babka, apprécie ces rendez-vous : "Le slam, c'est comme une thérapie, dans mes textes je m'exprime vraiment telle que je suis." Elle est bientôt rejointe par Philippe qui amène un petit groupe d'anciens. A 20h30, le restaurant est plein. De slameurs mais pas seulement : des familles et des couples sont venus écouter leur prestation.

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Henriette aime la poésie : "Un jour, un jeune m'a carrément dit qu'il avait besoin d'un dictionnaire pour comprendre ! En réponse, j'ai écrit un slam en argot."


Quelques jeunes vont et viennent, leur texte à la main tandis qu'Ami Karim et Sancho (4), les animateurs, passent entre les tables pour solliciter les interventions. Le principe est simple : il suffit de donner son nom pour être appelé et réaliser sa prestation oratoire, toujours a cappella. En échange, la Tribu offre un verre. C'est ainsi qu'a débuté Denise : "La première fois, j'étais venue en spectatrice et je me suis retrouvée sur le podium ! Ce fut une vraie découverte. "

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Denise écrit aussi la nuit : "Le slam fait oublier ses problèmes. J'ai écrit plusieurs textes à l'hôpital alors que je n'arrivais pas à dormir."


Les textes s'enchaînent, graves ou pleins d'humour, les sentiments se mêlant souvent au gré des rimes et des jeux de mots. Marcelle, alias Neness, a elle-même été attirée par les textes de Grand Corps Malade : "Il n'est jamais vindicatif et décrit la réalité sans juger ni critiquer." La plupart des slameurs parlent du quotidien, confient leurs émotions ou rendent hommage à leurs proches. Parfois, la lecture se fait en duo. Avec "Abuse pas Mémé !", un texte qui dénonce les préjugés intergénérationnels, Denise, 81 ans et Ruddy, surnommé Handicapable, rencontrent un franc succès. "Ici, assurent-ils, tout le monde est accepté sans discrimination !" Alors pourquoi pas vous ?

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"A l'atelier, certains jeunes semblent désespérés tandis que les anciens écrivent souvent sur la guerre, la maladie ou l'absence, remarque Marcelle. Je préfère m'inspirer du quotidien."

Texte et photos : Audrey Plessis
Magazine Fémitude - N°6 - Septembre - novembre 2007
http://www.femitude.com/


(1) Philippe Vallin, animateur socioculturel à Saint Denis (93) et fondateur de l'association Slamélodie. Sites Internet : http://myspace.com/slamelodie, http://www.uyawe.com/ et http://myspace.com/philippevallin
(2) Site Internet d'Ami Karim : http://www.myspace.com/amikarim
(3) 30 av Louis Bordes, 93 240 Stains. Site Internet : http://www.myspace.com/latribustains
(4) Site Internet de Sancho : http://www.myspace.com/sancholanimal


 
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